Pour cette étude, nous partirons d'une considération essentielle : peut-on, comme le suggère Rita Mitsouko, partir du postulat suivant : "les histoires d'amour finissent mal !".
Comme dans toute analyse qui se respecte ; nous soulignerons, en référence, la définition du verbe aimer en langue française, en effet, on peut tout aussi bien aimer un conjoint, un(e) ami(e), un membre de sa fratrie, un(e) cousin(e), un chat, un chien, une soupe et la saucisse de Francfort. on aime toujours mais différemment...
Afin d'éclairer nos propos, nous prendrons le cas de Jojo et de Gertrude.
Jojo, profitant des bienfaits d'un soleil printanier des plus agréables, se promenait en sifflotant dans les allées du zoo de la ville. C'est alors qu'il aperçut, non loin de lui, Gertrude sortie, elle aussi, pour s'aérer les méninges après plusieurs semaines de confinement.
L'allure altière de Gertrude, son port de tête, ses jambes élancées firent fondre littéralement le palpitant de Jojo.
Jojo, en gentleman, sut ne pas trop montrer son émoi mais il devait bien en convenir, il venait d'être frappé de plein fouet par un mémorable coup de foudre.
Gertrude, elle non plus, n'était pas indifférente aux charmes de Jojo, sa stature plutôt râblée, sa façon de se mouvoir de manière totalement dégingandée, son côté un peu bad boy n'étaient pas pour lui déplaire.
Mais, il y avait un problème, leur amour s'annonçait quasiment impossible et les deux amoureux en pleuraient à chaudes larmes de déchirement et d'impuissance. Pendant des mois et des mois, ils se rencontrèrent au zoo, avec le même élan excusif mais, à chaque fois, ils se trouvaient confrontés à une sorte de chimère passionnelle.
Doit-on en conclure que cet amour langoureux devait, forcément, finir mal ou devaient-ils apprendre à s'aimer autrement ?
Mais, me direz-vous : "pourquoi cette flamme partagée était-elle à ce point impossible et tragique ?" C'est un fait, il ne faudrait pas omettre un détail secondaire pour notre étude : Gertrude est une girafe et Jojo un teckel !
